Bianka Giuristante est étudiante en journalisme à Toronto au collège d’arts appliqués La Cité.
Imaginez avoir une famille, une maison et une terre agricole. Imaginez cette terre comme si c’était la vôtre. Puis, imaginez qu’une compagnie minière découvre que votre terre est une mine d’or et veut vous l’enlever. Enlever votre terre et votre maison. Puis, vous arracher à votre famille parce que vous ne voulez pas les laisser faire. Triste, n’est-ce pas?
Cette histoire est la réalité de Máxima Acuña, au Pérou. Qui se bat pour garder sa terre, mais aussi pour assurer sa sécurité et celle de sa famille, qui est menacée par les ingénieurs et les autorités de la mine Yanococha.
Imaginez maintenant une femme. Cela peut être une sœur ou une amie… Une femme d’une trentaine d’années, qui se verra isolée et torturée. Torturée à coups de fouet, tête frappée sur les murs et finalement condamnée à la prison à vie. Cruel, vous me direz. Vous ne voudriez pas que cela arrive à votre sœur ou votre amie.
Cette femme kurde iranienne se nomme Zeynab Jalalian. Elle n’était pas une criminelle, elle avait seulement une cause à cœur: les droits de la minorité kurde en Iran, plus particulièrement ceux des femmes.