Si vous habitez en banlieue et que vous n’aimez pas les monstres iconoclastes, passez votre chemin, l’exposition présentée à la Bell LightBox n’est pas pour vous. Adoré ou détesté, Tim Burton représente un cinéma à part, Hollywoodien, pas complètement décalé, compréhensible. L’exposition qui lui est consacrée, rassemble plus de 700 objets, tableaux, costumes, écrits issus de collections privées. Plus d’un million de personnes ont déjà pu voir cette exposition mise sur pied par le Musée d’art moderne de New York et qui a ouvert ses portes vendredi dernier à Toronto.
Faire la liste de ses succès peut s’avérer un exercice long presque interminable, Betelgeuse, Batman, Édouard aux mains d’argent, Batman Returns, L’étrange Noël de M.Jack, Mars Attack, Sleepy Hollow, Big Fish, Charlie et la Chocolaterie, Alice au pays des merveilles… et on ne note que les plus gros succès.
Une imagination débordante
Caractérisés par des intrigues oscillant entre fantastique et naïf, ses films sont très documentés dans l’exposition.
Selon ses propres mots, Tim Burton avoue ne pas être très bon en communication, donc la manière la plus facile d’expliquer ses idées reste de les dessiner, ou de les écrire. Des centaines de dessins originaux sont présentés aux visiteurs.
On découvre ainsi les premiers traits de crayon qui ont fait naître le personnage d’Édouard aux mains d’argent, ou encore ceux de Catwoman dans Batman.