À la fois dans l’ombre et la lumière d’Ottawa, l’Outaouais québécois propose des attraits uniques. Dans l’Outaouais rien n’est pareil. Cette région frontalière a développé un certain art de vivre, différent, mais résolument québécois, en anglais et en français.
Autrefois, on accédait au beau village anglophone de Wakefield par une route sinueuse le long de la rivière Gatineau. Aujourd’hui, l’autoroute 5 permet d’arriver à Wakefield en une vingtaine de minutes depuis Gatineau. Wakefield a plus de commerces touristiques qu’avant, mais son caractère anglophone unique n’a pas changé.
Au Québec, les anglophones vivent surtout à Montréal, surtout depuis l’exode des années 1970, mais les Anglos de Wakefield semblent parfaitement à l’aise au Québec, tout en conservant un mode de vie campagnard et rustique qui rappelle l’esprit des villages des vallées du Vermont.
Pour aller à la rencontre des locaux de Wakefield, il faut prendre un verre à l’auberge du Mouton Noir (surtout nommé le Black Sheep Inn). Avec ses nombreux jeux de dards et ses barbus en chemises en carreaux, le Black Sheep fait vivre une expérience anthropologique fascinante, et il permet de côtoyer une communauté artistique active, surtout les soirs de spectacles.
À voir aussi bien sûr, le pont couvert Gendron, symbole de l’histoire et de la résilience des gens de Wakefield.