Louise-Tremblay D’Essiambre à la bibliothèque de North York

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Publié 16/09/2008 par Khadija Chatar

Les visites d’auteurs des Bibliothèques publiques de Toronto en ont de la chance! Louise Tremblay-D’Essiambre, écrivaine québécoise de renom sera à la bibliothèque de North York, le 18 septembre pour présenter son tout dernier roman Les mémoires d’un quartier: Laura et une courte lecture du début du deuxième tome Antoine.

«Le premier tome, Laura, est vraiment un survol de la société québécoise et de son évolution des années 50 à aujourd’hui. C’est aussi l’histoire d’un incroyable cheminement de vie sociale, familiale qui n’a pas été fait sans heurts. On y trouve, l’histoire d’une famille dans un quartier qu’on voit évoluer au fil des ans et où certains disparaissent et d’autres apparaissent», révèle Louise Tremblay D’Essiambre à l’Express

C’est sous l’initiative de Céline Marcoux-Hamade, spécialiste des services en français au Toronto Public Library (bibliothèques publiques de Toronto) que les visites d’auteurs francophones ont vu le jour, il y a trois ans déjà. «C’est pour répondre à une demande des participants des visites d’auteurs anglophones et aussi de plusieurs membres du club de lecture de la bibliothèque centrale de North York et de la bibliothèque de Richview que nous avons décidé d’organiser ces visites d’auteurs francophones», explique-t-elle.

Les visites d’auteurs, organisées par Mme Hamade-Marcoux, ont déjà accueilli d’autres Québécois, comme : François Gravel, Marc Fisher, Pauline Gill et même un Franco-Ontarien de Toronto, Aristote Kavungu.

Le dernier roman de Louise Tremblay-D’Essiambre, Les mémoires d’un quartier: Laura, est une suite originale de la saga à succès Les années du silence. «J’ai reçu des centaines de courriels et de messages de la part de mes lecteurs me priant de donner une suite à mes deux longues séries Les années du silence (six tomes) et Les sœurs Deblois (quatre tomes). Ils souhaitaient retrouver ces personnages auxquels ils se sont attachés. Les mémoires d’un quartier: Laura n’est pas une suite comme tel de Les années du silence, mais j’y ai ramené ces personnages, tant demandés, comme des personnages secondaires dans la vie de Laura», poursuit l’écrivaine.

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Les visites d’auteurs représentent une occasion unique non seulement aux lecteurs, mais aussi à celles ou à ceux désirant se lancer dans ce métier d’écriture, de discuter, de poser les questions laissées en suspens. « Lorsque j’écris les 40 à 50 premières pages sont toujours longues à rédiger, mais petit à petit, les personnages se battissent d’eux-mêmes, c’est comme un petit déclic, les personnages sont suffisamment forts pour prendre possession des pages qui se racontent toutes seules», ajoute Mme Tremblay-D’essiambre.

Auteure de 21 ouvrages, Louise Tremblay-D’Essiambre, trouve sa source d’inspiration dans son quotidien, dans tout ce qui l’entoure, les annonces de journaux, les nouvelles, les gens qu’elle rencontre, etc. « Mon livre, La dernière saison (deux tomes) a été écrit suite à la nouvelle sur cette mère qui a aidé son fils à mettre fin à ses jours. En tant que mère, j’ai été très interpellée par ce suicide assisté. Je me suis beaucoup interrogée sur le cheminement de cette personne qui allait mourir et ensuite, sur ce qui allait se passer après. Dans l’avenir, j’ai pour projet d’aborder la skyzophrénie, cette maladie mentale qui touche de plus en plus de jeunes. Plusieurs de mes lecteurs m’ont demandé de parler de cette maladie qui frappe ces adolescents en pleine possession de leurs moyens», annonce l’auteure.

Louise Tremblay d’Essimabre, qui ne cesse de parcourir le pays pour aller à la rencontre de ses fans, n’a pas fini de surprendre son lectorat. Les mémoires d’un quartier : Laura ne serait que le début d’une longue série de 9 tomes, assez, pour tenter d’assouvir l’appétit de lecteurs insatiables.

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