Son nouvel album s’intitule Danses, Danzas, Dances… mais «ça ne se danse pas toujours très bien», admet la pianiste de jazz montréalaise Lorraine Desmarais, qui s’est entourée de 15 musiciens chevronnés, «la crème de la crème» assure-t-elle, pour enregistrer ses dix nouvelles compositions «Big Band».
Le thème de la danse latino lui est venu en prenant des cours de flamenco et de tango en Argentine, explique-t-elle à L’Express. «Ça m’a amenée à m’intéresser aux compositeurs de cette musique, que j’ai voulu explorer moi aussi.»
Vétérane de la scène musicale qui privilégie plus souvent le format trio (piano, contrebasse, batterie) sur scène et dans une dizaine d’albums, elle était de passage à Toronto la semaine dernière pour promouvoir ce deuxième opus «Big Band» par des rencontres avec les médias.
Elle n’a toutefois pas encore prévu de concert à Toronto (transporter et installer une vingtaine de techniciens, c’est lourd et ça coûte cher), mais elle lorgne vers l’Ouest du Canada, où elle pourrait tourner en 2017.
«Composer pour un Big Band est une entreprise très différente de ce que je fais habituellement», explique-t-elle. «Tous les musiciens doivent y trouver leur compte et il faut s’adapter aux spécificités de chacun. Sur scène avec l’orchestre, ça ne sonne jamais exactement comme ce que j’avais programmé à l’ordi.»