«Certains termes ne sont plus employés dans la francophonie, mais sont restés en Ontario», note Gabrielle Barkany, agente de communications principale à l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario qui a lancé la semaine dernière une banque de terminologie, à ne pas confondre avec un dictionnaire en ligne.
La Banque de terminologie de l’Enseignement en Ontario est un lexique spécialisé contenant uniquement la terminologie utilisée dans le domaine de l’éducation en Ontario. Le but est de s’assurer de l’uniformité des termes dans la province afin d’éviter les confusions.
La terminologie diffère en effet selon les provinces, avec par exemple le terme «School Board» traduit par «conseil scolaire» alors qu’au Québec on utilise le terme «commission scolaire». Un autre exemple cité par Gabrielle Barkany, l’anglais «registrar» qui peut être traduit par «registraire, registrateur, greffier, secrétaire général».
En Ontario, on a retenu le terme «registraire» qui ne figure pourtant pas dans les fameux dictionnaires français Larousse ou Robert, car il n’est plus employé dans le reste de la francophonie.
L’initiative de ce projet provient de l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario qui pour la mise en œuvre s’est mis en partenariat avec le ministère de l’Éducation de l’Ontario, l’Office de la qualité et de la responsabilité en éducation (OQRE) et le Centre franco-ontarien de ressources pédagogiques (CFORP).