L’Ontario, la Saskatchewan et le Nouveau-Brunswick ont convenu récemment de développer et déployer la technologie nucléaire des «petits réacteurs modulaires» (PRM).
En marge de la rencontre de tous les premiers ministres provinciaux à Toronto le 1er décembre, les Conservateurs Doug Ford, Scott Moe et Blaine Higgs ont signé un protocole d’entente sur ces PRM «novateurs, polyvalents et évolutifs» permettant une production d’énergie «abordable, fiable et sûre».
«Les PRM pourraient générer de l’énergie propre et à faible coût, pour les collectivités au sein du réseau ou hors réseau, ce qui permettrait de relier les régions rurales et éloignées de notre province et profiterait aux industries énergivores, comme les secteurs minier et manufacturier.»
Plusieurs modèles de PRM, générant de 5 à 300 MW (contre de 600 à 1400 MW pour les grosses centrales), sont déjà proposés par plusieurs entreprises et en voie d’être approuvés ou déployés dans plusieurs juridictions au Canada et dans le monde.
L’idée n’est pas nouvelle: des réacteurs nucléaires propulsent déjà des sous-marins, des porte-avions et des brise-glaces. La technologie s’applique même à des sondes spatiales.
L’idée que des complexes industriels ou des régions éloignées puissent posséder ou gérer leurs propres centrales nucléaires est relativement récente, mais elle fait rapidement son chemin.