Après la publication du roman L’enfant de l’étranger, le quotidien The Guardian a écrit que son auteur Alan Hollinghurst «mérite incontestablement le titre de meilleur romancier anglais contemporain». L’ouvrage a été qualifié d’éblouissant. C’est un livre qui exige une grande concentration, qui ne se plie pas à une lecture désinvolte.
Alan Hollinghurst nous plonge dans la vallée du Nord Middlesex, tout au long du vingtième siècle. L’histoire commence en 1913. George Sawle amène en week-end aux Deux Arpents, la maison familiale, un camarade de Cambridge, Cecil Valance.
Cet aristocrate poète fait forte impression sur les Sawle, et notamment sur la jeune sœur de George, Daphné, éblouie par l’aisance et la liberté de ton de Cecil.
Tout en étant l’amant de George, Cecil séduit Daphné et lui dédicace un poème qu’il intitule Deux Arpents. Seul George sait que le véritable poème comprend des parties «impubliables», des paragraphes secrets d’une idylle anglaise, qui font allusion à «des silhouettes priapiques dans les fourrés…»
À partir de ce point de départ, l’auteur développe l’histoire de ces deux familles en une grande fresque (700 pages) qui couvre presque un siècle.