C’est sous le titre L’homme photographique que les éditions Hazan publient un nouvel ouvrage de Michel Frizot, un recueil de textes concernant des sujets photographiques rédigés entre 1990 et 2010 dans des revues spécialisées pas toujours faciles à trouver, destinées aux photographes, chercheurs, historiens de la photographie, et toute personne qui s’intéresse au domaine.
Il y a ainsi 32 articles qui sont présentés par une courte introduction en italique suivie d’une indication en caractères minuscules de la revue. Ainsi, à titre d’exemple, en page 143, sous le titre «Comment on marche. De l’exactitude dans l’instant», on peut lire «Texte publié dans 48/14 Revue du musée d’Orsay, no 4, printemps 1997, p. 74-83».
Ce texte de Michel Frizot est ainsi résumé dans la revue d’origine: «L’ambition de restituer le mouvement réel du corps humain a précédé le cinéma? Voire la chronophotographie de Muybridge, Marey ou Albert Londe. On la décèle par exemple chez un artiste comme Caillebotte, très au fait de la recherche photographique. Michel Frizot analyse à travers ces exemples et d’autres la façon dont évolue depuis le début du XIXe siècle la représentation de la marche. Cette conférence prenait place le 14 octobre 1995 dans le cycle Cinéma, nouvel art.»
Regroupement
Le regroupement de ces textes est fait d’une manière rigoureuse pour mettre en évidence leur cohérence et dégager une théorie générale du «régime photographique», de la production à la réception des images.
Comme l’exprime l’éditeur, «L’homme photographique, c’est homo photographicus; c’est une humanité sous l’emprise de la photographie; et c’est chacun de nous, pour qui l’appréhension du monde, la mémoire des faits ou le partage des émotions transitent par ces images, innombrables et captivantes, sorties d’un indispensable « appareil ».»