Un échange d’accusations entre Justin Trudeau et Pierre Poilievre s’est terminé par l’expulsion de ce dernier de la Chambre des communes, le 30 avril. Selon des experts, cet incident soulève de sérieuses questions sur les stratégies et le style de politique qui prévalent en ce moment.
L’échange du 30 avril a commencé par une question en Chambre de Pierre Poilievre sur la décriminalisation des drogues en Colombie-Britannique.
En guise de réponse, le premier ministre Justin Trudeau a accusé son adversaire de «courtiser» des extrémistes et des nationalistes blancs, une référence à la brève visite accordée par le chef conservateur à un groupe de manifestants le 25 avril. Il lui a demandé de dénoncer les «groupes extrémistes» comme Diagolon.
«Wacko»
Après quelques échanges, Pierre Poilievre est revenu à la charge. «C’est une politique cinglée (wacko) de ce premier ministre cinglé», a lancé le chef de l’opposition officielle, acclamé par les députés de son rang.
Le président de la Chambre des Communes, Greg Fergus, a ensuite demandé à quatre reprises à M. Poilievre de «simplement retirer» les propos dans lesquels il s’était servi du mot «cinglé».