Enfin, diront certains. La belle saison est arrivée. L’heure est aux vacances, à la chaleur, au camping, à la crème glacée, à la baignade, aux petits ou grands voyages. Il fait clair tard. Le temps est parfois chaud et humide. Et pour l’auteur de ces lignes, cela signifiera une petite pause pour mieux vous retrouver en septembre.
Je parle bien sûr de l’été. Évidemment, je n’allais pas manquer l’occasion de m’intéresser à ce mot sur le plan étymologique. Et à sa panoplie de dérivés.
Le Dictionnaire historique de la langue française nous apprend que le mot «été» représente l’«aboutissement» et a d’abord été aperçu vers 1080 sous la forme «ested». Moins d’un siècle plus tard, on le retrouvait écrit «esté». Le mot viendrait du latin «aestatem», accusatif de «aestas», qui signifie «été».
L’ouvrage nous dit aussi que le mot se rattache aussi à une forme indo-européenne, «aidh», qui signifie «brûler» et que l’on retrouve dans la formation de certains autres mots comme «édifier», «édile», «estuaire» ou «éther».
Masculin par conformisme
À l’origine, le mot «été» était vraisemblablement de genre féminin. Si on l’emploie aujourd’hui au masculin, c’est probablement dû au fait que tous les autres noms de saisons sont masculins.