Nous recherchons tous le bonheur, et son absence est toujours cruellement ressentie. C’est un filon émotif inépuisable pour les écrivains et les artistes… comme l’ensemble vocal torontois Les voix du cœur, dont le 23e spectacle annuel, le 27 mai au théâtre Isabel Bader, est intitulé Un vent de bonheur.
Dès l’année dernière, après son spectacle Au fil du temps, sur nos onze dernières décennies de chansons, la troupe de Manon Côté a arrêté ce thème du bonheur et commencé à recenser les chansons du répertoire francophone (et quelques-unes en anglais) qui pouvaient l’évoquer.
On ne manquera pas de chanter Maudit bonheur, de Michel Rivard, «mais toutes nos chansons ne contiennent pas nécessairement le mot ‘bonheur’ et ne l’abordent pas toujours de front», explique la directrice artistique. «Nous traiteront de paix et de sécurité, de liberté et de liberté de rêver, d’argent et du manque d’argent, de mer, de plages, de plaisirs et de petits riens, et bien sûr d’amour et d’amitié…»
Le spectacle invite les spectateurs à partir à la recherche du bonheur. De quoi est-il fait? Où se cache-t-il? À quoi le reconnaît-on?
Tour à tour émouvant et humoristique, la mouture «pop-folk» de cette année ne sera pas aussi tape-à-l’oeil, en décors et costumes, que se devait de l’être celui de l’an dernier qui nous faisaient traverser diverses époques musicales. «Mais ça ne s’appelle pas Un vent de bonheur pour rien», indique Manon Côté: «il y aura du vent, de la danse, de la mise en scène».
«Ce sera le fun et entraînant», promet-elle, «même si parfois on versera une larme.»