L’ADN d’un squelette du Nevada vieux de 10 000 ans et l’ADN d’un squelette du Brésil vieux de 10 000 ans montrent des similitudes étonnantes.
Assez pour que, conjointement avec d’autres nouveaux génomes préhistoriques, ils offrent le portrait d’une migration extrêmement rapide, dès que les ancêtres des Amérindiens ont mis pied sur le continent.
Génétiquement, ces deux individus sont également assez proches d’un enfant mort au Montana il y a 12 000 ans, selon une étude parue jeudi dernier dans Science. Les chercheurs ont séquencé les gènes de 15 squelettes dispersés entre l’Alaska et la Patagonie, dont six âgés de 10 000 ans.
Avec le recul des glaces
Une deuxième équipe a suivi indépendamment la même piste et est arrivée à la même conclusion: une expansion territoriale rapide, aussitôt que les glaces se sont retirées du nord-ouest de l’Amérique et ont ouvert le passage aux humains.
Cette deuxième recherche, parue jeudi dernier dans la revue Cell, porte sur 49 squelettes d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud, vieux d’environ 11 000 ans.