Le gouvernement du Canada dévoilait, à la fin de 2020, son plan d’action pour implanter les petits réacteurs modulaires (PRM) au pays. Ces réacteurs nucléaires de faible puissance promettent des designs sécuritaires, une énergie carboneutre abordable et pourraient répondre aux besoins en énergie des communautés isolées ou des sites miniers.
L’an dernier, trois provinces, l’Ontario, la Saskatchewan et le Nouveau-Brunswick, recommandaient de s’engager dans cette voie.
Il n’est toutefois pas dit que le concept passera bel et bien de la table à dessin à la réalité.
Plan d’action
«Le plan d’action expose les contributions des différents joueurs et intervenants dans l’industrie des PRM», explique Ali Siddiqui, gestionnaire principal à la division des carburants avancés aux Laboratoires nucléaires canadiens (LNC).
Pour le professeur Guy Marleau, du Département de génie physique de Polytechnique Montréal, «il n’y a pas grand-chose dans le plan d’action, sauf pour dire que le gouvernement est d’accord [avec les PRM]. Indirectement, il y a des fonds alloués, parce que la Commission canadienne de sureté nucléaire (CCSN) accepte de faire l’étude de sécurité de ces réacteurs».