Voies cyclables et piétonnières, terrasses dans les rues: ces changements sont-ils temporaires ou si la pandémie de coronavirus changera pour de bon le visage des villes?
Les grandes métropoles ont vu leur développement influencé par les épidémies du passé. Des historiens attribuent même l’émergence de la science de l’urbanisme aux maladies infectieuses des deux derniers siècles.
En effet, même s’il a fallu du temps avant qu’on ne comprenne que ces maladies étaient transmises par des microbes invisibles à l’œil nu, les mesures pour purifier ce qu’on appelait alors le «mauvais air» (les «miasmes») ont eu des répercussions.
Aqueduc
Ainsi, l’épidémie de fièvre jaune à Philadelphie en 1793 aura donné naissance à son service d’aqueduc, donnant accès aux citoyens à de l’eau potable et débarrassant les rues des ordures, de la boue et des excréments.
Londres implante de meilleures installations sanitaires au XIXe siècle, dont son réseau d’égout, après avoir été frappée par le choléra.