L’histoire de l’Ontario français et l’identification des jeunes au patrimoine franco-ontarien ont été au cœur du message livré par l’historien, journaliste et romancier Paul-François Sylvestre lors de l’ouverture du congrès annuel de l’Association des gestionnaires de l’éducation franco-ontarienne, qui se tenait à Toronto la semaine dernière.
Lors de sa causerie à l’Hôtel Chelsea de la rue Gerrard, mercredi dernier, le chroniqueur littéraire de L’Express a d’abord brossé un tableau de 400 ans de présence française en Ontario, comme il l’avait fait le mois dernier au Centre culturel canadien à Paris.
Il a noté, entre autres, le rôle prépondérant joué par l’explorateur Antoine Laumet dit de Lamothe Cadillac dans la création de la première colonie française en Ontario, dans la région de Windsor.
Notre collaborateur en a profité pour souligner l’importance de doter les écoles de noms qui reflètent l’identité franco-ontarienne. «Des vocables comme Le Sommet,
L’Envolée, Pavillon des jeunes ou Franco-Jeunesse n’ont pas leur place. Et ce n’est pas parce qu’une école est catholique qu’elle doive s’appeler Saint-Antoine ou Saint-Ambroise, qui ne sont pas des figures ayant un lien avec l’Ontario français.»