On peut être à la fois vigneron et poète ou nouvelliste. Le Belge Laurent Fadanni en est un bel exemple. Le recueil de ce Néo-Canadien, intitulé Visages dionysiaques, comprend vingt textes à déguster sans modération
«Vins et poèmes sont des nourritures spirituelles qui s’adressent au corps comme à l’âme. Poètes et vignerons font des métiers de bouche qui font autant saliver que rêver. Laurent Fadanni, lui, fait du vin comme il écrit: ses mots ont du goût et ses vins, de l’esprit.» Voilà ce qu’écrit le préfacier André Ostertag, vigneron en Alsace.
Notes de dégustation
Les vingt récits de Fadanni ont été inspirés par autant de vins dégustés dans le courant de l’année 2017. Chaque cru correspond à une nouvelle centrée sur un personnage qui lui donne son nom.
Une fiche de dégustation précède l’histoire et comprend – outre des notes relatives au cru, à son aspect visuel, son arôme et sa saveur – une catégorie «esprit» rassemblant des émotions, des images, des idées évoquées par le vin.
Ces mots-clefs guident le développement du récit.