Du Yukon au Nunavut en passant par les Territoires du Nord-Ouest, les langues autochtones sont de plus en plus visibles.
Leur intégration au paysage urbain est un symbole d’engagement envers les peuples autochtones, mais aussi une tentative de contrer le déclin de ces langues en situation précaire.
Nunavut
Au Nunavut, en vertu de la Loi sur les langues officielles de 2008, une municipalité se doit d’offrir ses communications et ses services municipaux dans une langue officielle lorsqu’il y a une demande importante pour cette dernière, ce qui est le cas pour le français, l’anglais et l’inuktitut à Iqaluit.
«Dans la capitale, les panneaux de signalisation routière sont donc généralement trilingues (inuktitut, anglais et français), indique le directeur des langues officielles au gouvernement du Nunavut, Stéphane Cloutier. Les enseignes sur les édifices municipaux sont aussi généralement trilingues, comme au centre aquatique ou à l’aréna.»
Pour le plus jeune des trois territoires, la Loi sur la protection de la langue inuite, qui vise à inclure la langue inuite de façon uniforme à travers le territoire, s’applique pour les municipalités.