Les Jeux panaméricains de Toronto en trois mots: inclusion, diversité et accessibilité

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Publié 20/11/2012 par Guillaume Garcia

Refléter la diversité de la population de la Golden Horseshoe de l’Ontario, voilà l’objectif numéro du comité organisateur des Jeux panaméricains qui se dérouleront dans la Grande région de Toronto en 2015. Le premier rapport d’étape a été présenté vendredi dernier et détaille les efforts déployés pour incorporer les initiatives d’inclusion et de diversité dans tous les aspects des Jeux pour tous. L’Express en a profité pour rencontrer Louise Gauvreau, gestionnaire principal des langues officielles pour Toronto 2015.

Le comité organisateur des Jeux Panam souhaite montrer l’exemple et procède au recrutement de ses collaborateurs de manière à ressembler le plus possible à la population ontarienne. L’accent est mis sur les communautés autochtones, francophones et la diversité culturelle.

Sur les 450 personnes qui seront, à terme, embauchées pour travailler à l’élaboration des Jeux, 120 s’attellent à représenter la population ontarienne, en terme de sexe, de langues et de cultures. Depuis peu, environ 30% des employés participe à des ateliers de langues dans le but d’apprendre le français (15%) ou l’espagnol (15%) et d’ores et déjà, 28 % des employés sont francophones, chiffre supérieur aux 25% requis par l’entente passée avec le fédéral.

Pourtant, comme l’ont répété plusieurs fois le directeur du comité d’organisation Ian Troop et Sandra Levy, présidente du comité des RH, les Jeux ne pourront pas voir lieu sans la consultation, la participation et l’expertise des différentes communautés impliquées.

Pour le volet francophone, la responsable Louise Gauvreau est chargée de mener «la destinée du forum francophone», un des douze conseils consultatifs montés par Toronto2015 pour prendre le pouls des communautés.

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Selon Louise Gauvreau, le Forum francophone est un «comité aviseur qui nous rapporte les particularités, les forces et les avantages à tirer de la situation dans la communauté.» «Il va nous proposer des stratégies sur la meilleure façon d’engager les francophones», poursuit-elle.

2012 a été l’année de la consolidation des partenariats avec la communauté et quatre rencontres ont eu lieu, dont la dernière s’est déroulée à Ottawa très récemment, début novembre.

Pour Louise Gauvreau, qui est arrivée en septembre dans l’organisation des Jeux, la rencontre devait définir le cadre de travail et donner les mandats des quatre sous-groupes aviseurs (éducation, stratégie médias, art, culture et tourisme et bénévolat) jusqu’à mars.

Le français, l’anglais et l’espagnol étant les langues officielles des Jeux, Toronto2015 va devoir définir une politique en matière de langues officielles dans un avenir proche.

À la fin du mois de la francophonie, Toronto2015 devrait avoir une bonne idée de la forme que prendra le plan d’action pour mettre en pratique sa politique en matière de langues officielles.

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Le gouvernement du Canada, qui participe au financement des Jeux Panam à hauteur de 35%, enjoint le comité organisateur à suivre les exigences de bilinguisme afférent à sa participation.

«Il y a des obligations et on les respecte avec toutes les plates-formes», avance Louise Gauvreau.

Lors de la conférence de presse de vendredi, qui s’est tenue dans les locaux de Toronto2015 dans le bâtiment Corus sur Queensquay, les intervenants mettaient l’accent sur le caractère précurseur de la politique de diversité mise en place par l’organisation.

«L’application de cette stratégie se fait à tous les niveaux : en matière d’infrastructures, du social, et des employés.»

Par son leadership, Toronto2015 espère pouvoir créer une certaine conscientisation des Ontariens en matière d’inclusion, de diversité et d’accessibilité.

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Toutefois, le directeur Ian Troop reconnaît que le comité d’organisation doit «encore faire plus envers les autochtones et les personnes souffrant d’un handicap» parce que les «meilleurs des Jeux seront le staff et les bénévoles partout dans la province».

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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