Les incroyables histoires d’un Indiana Jones québécois

Partagez
Tweetez
Envoyez

Publié 27/04/2015 par Manon Bodel

Constamment en quête de nouvelles aventures et de nouvelles découvertes qu’il peut photographier et mettre en mots, Marc Laberge mène une vie passionnante qu’il aime à raconter.

C’est donc au cours de l’une de ses conférences à l’Alliance française de Toronto, vendredi dernier, que le conteur québécois est revenu sur l’une de ses expéditions ainsi que sur son parcours et ses passions.

Depuis qu’il est tout petit, Marc Laberge a le virus du voyage et de l’aventure. «J’ai toujours eu envie de voyager. Même lorsque j’étais petit, quand j’ai reçu ma première bicyclette, je partais loin pour un enfant, et sans le dire à mère!» dit-il en entrevue à L’Express. Mais ce sont surtout ses deux voyages initiatiques qui ont suscité chez lui l’envie de découvrir le monde.

En effet, à seulement 17 ans, Marc Laberge part pendant deux mois en Colombie-Britannique avec l’un de ses amis, avant de s’envoler pour l’Espagne, seul, à 18 ans.

Suite à ces expériences marquantes pour un adolescent, il n’a cessé de sillonner le monde, traversant des endroits parfois dangereux, souvent merveilleux, toujours dans l’esprit de faire partager avec son public ses découvertes, ses expériences et ses impressions, lors de son retour.

Publicité

La vallée des Dix Mille Fumées en Alaska, une marche à travers la Californie, le Grand Canyon, une expédition à Terre de Baffin, et l’exploration d’un glacier avec un chien hors du commun au cours de laquelle il a presque frôlé la mort, ne sont que quelques exemples des trépidants voyages qu’il a réalisés.

«Ce sont des voyages d’aventures, notamment d’aventures humaines. J’essaie toujours d’adopter une approche journalistique, c’est-à-dire que lorsque je me rends quelque part, j’arrive sans idée préconçue. Je rends ça en photos et en paroles.»

Marc Laberge n’a pas toujours donné des conférences sur ses explorations. L’idée lui est venue progressivement, avec le temps, et le succès des premières a rendu possible et pensable la programmation des suivantes. «Je n’aimais pas m’asseoir dans un salon pour montrer mes photos. Donc, un jour j’ai organisé une projection. Ceux qui viennent tant mieux! Et j’ai été très surpris de voir d’abord 12 puis 15 et 20 personnes y assister. Tout a commencé de cette façon. Ensuite, de nombreuses autres ont suivi», raconte-t-il.

L’aventurier n’est pas seulement conférencier, il est aussi photographe autodidacte, écrivain, et ses récits pourraient se comparer à ceux de Jules Verne.

«Je fais de nombreuses autres activités. J’ai publié des livres, des courts récits, des contes, mais aussi des livres de photographies. J’essaie d’y insérer des légendes pour que les lecteurs apprennent des choses et sachent comment j’ai perçu le pays, qui sont les gens que j’ai rencontrés… Je fais aussi des expositions de photographies mais je préfère raconter mes histoires devant un public. Des fois, lorsque je suis invité quelque part, en tant qu’auteur par exemple, j’en profite pour faire des reportages photographiques. Ce sont toutes ces activités qui, ensemble, me permettent de mener à bien mes projets», explique-t-il.

Publicité

Des projets et des récits souvent inspirés de la vie de John Muir, l’un des premiers naturalistes modernes, que Marc Laberge admire énormément.

«J’ai découvert ce personnage par ma sœur et mon beau-frère qui parlaient beaucoup de lui. C’est quelqu’un qui ne se préoccupait pas des obstacles, qui avait pris conscience de la nature, des lieux, des personnes. Il voulait protéger ces lieux pour les générations futures et s’est battu de toutes ses forces.»

Une nature toujours présente dans les aventures et les récits de ce conteur québécois inventif qui, l’on espère, continuera encore longtemps à nous faire rêver en nous relatant de nouvelles escapades extraordinaires.

Auteur

Partagez
Tweetez
Envoyez
Publicité

Pour la meilleur expérience sur ce site, veuillez activer Javascript dans votre navigateur