Paul Comarmond, artiste franco-torontois d’origine mauricienne, a proposé l’exposition Insularitudes, une série de ses aquarelles illustrant le monde insulaire, à la Rotunda, carré David Percaut, du 25 juillet au 1er août, dans le cadre de Festival Kompa Zouk Ontario 2011. Les oeuvres de Comarmond ont fait découvrir un site souvent ignoré du patrimoine mondial: les îles. Insularitudes, fruit d’un concept lancé par l’artiste aquarelliste il y a deux ans, se veut le reflet de son périple allant de l’Océan Indien à Terre Neuve, jusqu’au Labrador. Une vingtaine d’aquarelles pour voyager et tâter le pouls de ces régions, tantôt tropicales, tantôt glacées, mais toujours intenses.
Insularitudes fait partie du questionnement identitaire de l’artiste mauricien dont les ancêtres sont venus de diverses régions «cabotant d’île en île», explique Paul Comarmond.
«Insularitudes réplique ce que cela veut dire d’être un insulaire; il intègre le mot négritude, qui définit un état. Je l’ai adopté pour le domaine artistique.»
Au départ insularitudes réfère au terme islandness issu de travaux sur la culture et la construction de l’insularité menés par l’Institute of Island Studies à l’Université de l’île du Prince-Édouard, à l’époque de la construction du pont reliant l’île du Prince-Édouard au continent il y a plus de dix ans.
Amoureux des îles du monde, Paul Comarmond a choisi de dédier ses oeuvres à la vie insulaire en choisissant l’aquarelle comme médium de prédilection.