La Cour d’appel de l’Ontario a-t-elle eu tort de conclure qu’il n’y avait pas suffisamment de preuve d’un risque sérieux pour la sécurité physique des personnes liées à la succession de Barry Sherman et à la succession de son épouse, Honey Sherman, retrouvés assassinés dans leur maison de Toronto le 15 décembre 2017?
Une ordonnance de mise sous scellés est-elle nécessaire, comme le demandent les héritiers, vu l’absence d’autres mesures raisonnables pouvant écarter les risques sérieux pour la vie privée et la sécurité physique?
Les effets bénéfiques de l’ordonnance de mise sous scellés sont-ils plus importants que ses effets préjudiciables dans le contexte de cette affaire d’homologation de documents contenant les noms et adresses des héritiers?
Voilà quelques-unes des questions qui seront débattues le 26 mars prochain en Cour suprême du Canada dans le dossier Succession de Bernard Sherman et fiduciaires de la succession, et al. c. Kevin Donovan.
Crime sensationnel
La fortune (la pharmaceutique Apotex) et les circonstances de la mort du couple Sherman, attaché et étranglé sur le bord de leur piscine intérieure, ont eu un grand retentissement. L’identité du ou des meurtriers demeure inconnue.