Près de 700 ans après la grande épidémie de peste noire, plusieurs Européens en portent encore la marque dans leurs gènes. Avec des conséquences imprévues.
Amenée en Europe par des rats, la bactérie Yersinia pestis a provoqué entre 1347 et 1352 ce qui reste la plus grande catastrophe épidémiologique du dernier millénaire.
La peste de Justinien
La peste était connue depuis longtemps. Elle avait provoqué d’autres épidémies. La «première vague», à partir de l’an 541, est connue sous le nom de peste de Justinien.
Mais celle de 1347 fut particulièrement virulente. Elle aurait tué, dans certaines régions, jusqu’à la moitié des adultes en âge de travailler.
Les historiens ne s’entendent pas sur les chiffres exacts, et ils débattent aujourd’hui encore des écarts dans les taux de décès qui sont apparus d’une région à l’autre.