Plusieurs fabricants de montres intelligentes, bracelets connectés et autres accessoires du même acabit assurent que leurs produits pourraient s’avérer utiles pour détecter les premiers symptômes de la CoViD-19. Ils n’ont peut-être pas tort.
De tels objets connectés génèrent d’ores et déjà un flot régulier de données biométriques. On estime qu’environ un Canadien sur quatre possède au moins un «objet connecté», grâce auquel il aurait — s’il l’utilisait à cette fin — la possibilité de suivre au jour le jour, voire en temps réel, l’évolution de sa santé.
Hausse du pouls
Une hausse du pouls au repos peut par exemple indiquer à l’utilisateur que quelque chose ne tourne pas rond dans son système, et le pousser à consulter un médecin.
Des scientifiques s’intéressent à la possibilité que ces gadgets puissent être utilisés pour détecter une contamination à la CoViD-19, tout particulièrement chez les porteurs qui ne présentent pas de symptômes.
Au moins six études sont actuellement en cours, entre autres à l’Université Duke, en Caroline du Nord, de même qu’à l’Institut Scripps et à l’Université Stanford, tous deux en Californie.