Les deux conseils scolaires qui gèrent des écoles de langue française dans la grande région de Toronto, Viamonde et le CSDCCS, devraient recevoir des moyens additionnels pour faire face à leurs défis de croissance, recommnande le commissaire aux services en français de l’Ontario, François Boileau.
Cette requête fait partie des recommandations formulées ce lundi 4 juillet dans un nouveau rapport de suivi intitulé Quand le plus élémentaire devient secondaire: des devoirs à compléter.
Cette étude découle d’une enquête menée en juin 2011, qui démontre que le nombre d’écoles de langue française à Toronto est «proportionnellement insuffisant par rapport au nombre de francophones», surtout au secondaire et notamment dans l’Est de Toronto.
François Boileau met en évidence «l’équivalence réelle de l’expérience éducative», illustrée dans l’arrêt Rose-des-Vents: la décision de la Cour suprême du Canada qui a démontré l’obligation pour les gouvernements et les conseils scolaires de respecter le droit de leur minorité de langue officielle en permettant à la communauté francophone d’avoir «accès à une expérience éducative d’équivalence réelle à celle de la majorité» sur les plans de l’instruction, des résultats scolaires des élèves, des activités parascolaires et du temps de déplacement des élèves de la maison à l’école.
«Cinq ans après la publication de mon premier rapport, la situation reste malheureusement à peu près inchangée pour les parents qui veulent envoyer leurs enfants dans une école secondaire de langue française qui se trouve à distance raisonnable», déclare le commissaire.