Happés par le sport et les multiples écrans qui sont à leur disposition, nos chères têtes blondes ne lisent plus. Vrai ou faux, ce constat rabâché nourrit les conversations et les débats au sein du milieu éducatif.
Ceux qui ne lisent pas
Ils sont trop pris. Plongés dans les compétitions sportives diverses et variées, absorbés par la télévision et les jeux vidéos ou la tête envahie par la musique qu’ils écoutent, les écouteurs enfoncés dans les oreilles, les jeunes ne s’intéressent pas au livre et ne lisent pas.
Les parents se désolent. Les enseignants s’interrogent. Comment rendre la lecture attrayante, faire du livre un besoin? Les bibliothécaires sont sans appel : «Il faut rendre le livre omniprésent dans le quotidien. Dans une maison où il n’y a pas de livres, on ne peut pas s’attendre à voir des enfants dévoreurs d’histoires».
Selon un sondage Opinion Way, 14% des enfants ne lisent pas et seuls 56% lisent une fois par semaine.
«Les livres coûtent cher» soulèvent des parents. «Pour emmener les enfants à la bibliothèque, il faut du temps», font remarquer d’autres. Dans les familles monoparentales ou socio-économiquement défavorisées, le livre n’est pas une priorité. Incombe alors à l’école de développer le goût de la lecture.