Depuis le début de la pandémie, le passage de l’apprentissage en personne au virtuel demande une grande souplesse du corps enseignant.
«C’est un contexte qui présente des défis de part et d’autre. Il faut savoir naviguer avec ça», explique la présidente de l’Association des enseignantes et enseignants franco-ontariens (AEFO), Anne Vinet-Roy.
Le gouvernement ne serait pas assez conciliant à son avis à propos des cours à distance et une liberté de jugement devrait reposer sur les épaules des enseignants.
Des méthodes différentes
Pour l’enseignante de deuxième année à l’école élémentaire Saint-Michel de Scarborough, Nadine Archambault, les cours en ligne ont modifié sa façon d’enseigner. À distance, les classes se font majoritairement par la parole.
«C’est un des impacts sur notre travail maintenant. Tout doit passer par les mots et moins par les gestes et les actions. On peut moins pratiquer les exercices», dit-elle.