Le mouvement homosexuel s’épanouit avec l’inclusion d’une variété croissante d’identités sexuelles et de genres, qui nous donne des sigles comme LGBT, LGBTQ2+ ou LGBTQ2IAAP: lesbienne, gai, bisexuel, transgenre, queer ou en questionnement, deux esprits (autochtone), intersexe (yogyakarta), alliés, asexuel, pansexuel ou polyamoureux…
Mais un problème vital demeure: la sécurité au quotidien. La lutte pour des espaces neutres où se réfugier est menée dans les espaces publics, mais aussi dans les lieux de travail. Les excuses du premier ministre attendues le 28 novembre apporteront du renfort.
Les campus
En 2013, un sondage effectué à l’Université de Saint-Boniface avait conclu qu’il n’y avait pas d’homophobie sur le campus. Mais l’École de travail social n’était pas convaincue. Des pancartes dénonçant le harcèlement ont été affichées, puis déchirées par des passants, lançant un débat public.
C’est ainsi qu’est née l’Alliance allosexuelle-hétérosexuelle de l’USB, un club social voué à l’amélioration des conditions de vie des étudiants LGBT. «Notre but est de faire de la sensibilisation et d’offrir des ressources», explique le président Charlie Dilk.
Le système de santé
Le 20 novembre, le groupe a présenté un film de 45 minutes intitulé Transgender Parents, du cinéaste Rémy Huberdeau, lui-même transgenre, et un panel réunissant entre autres l’artiste et son père.