Cet été, le Théâtre français de Toronto s’apprête à mettre son public sens dessus dessous. Du 17 au 19 juillet, au Fleck Dance Theatre de Harbourftont, dans le cadre de Panamania, il présente LEO, un spectacle aux frontières du cirque et du théâtre, mis en scène par Daniel Brière.
Pendant un peu plus d’une heure, le public est invité à suivre le parcours d’un homme qui évolue, seul, dans une chambre peu ordinaire. En effet, LEO découvre progressivement que son monde a littéralement basculé.
«Nous découvrons LEO dans une pièce avec une petite valise. Il réalise que la gravité a changé et commence à s’y habituer, à jouer avec, à prendre du plaisir. Nous suivons son comportement au fil du temps», raconte Gregg Parks, le producteur de la pièce.
Aucune parole, seulement des gestes, des mimes, des mouvements, dans un spectacle qui mélange illusion et animation et finit par désorienter le public, ce dernier étant amené à confondre le plancher et le plafond.
«Le langage physique prime dans cette pièce construite autour du parcours de ce personnage. Elle touche à toutes les émotions. Avec le temps, ces dernières deviennent plus complexes, plus profondes. Le spectateur ne retient pas le personnage en lui-même, mais l’émotion véhiculée par la pièce», explique Gregg Parks.