Le décalage de la rentrée scolaire de janvier, en Ontario, inquiète des intervenants de ce milieu. Ils craignent de possibles répercussions sur la santé mentale des jeunes élèves.
«C’est un stress constant qui nous tourne au-dessus de la tête. […] C’est dommage qu’on s’attende à la même productivité au niveau du curriculum. On voudrait que les choses soient comme à l’habitude, mais c’est impossible parce qu’on n’est pas dans une situation habituelle», explique la présidente de l’Association des enseignantes et enseignants franco-ontariens (AEFO), Anne Vinet-Roy.
L’école, une grande aide
«On est conscient que la santé mentale de l’élève est une inquiétude», explique la directrice de l’école élémentaire catholique Saint-Michel à Scarborough, Caroline Sodhi. «On demeure alerte et à l’écoute. Dès qu’on voit des signes, ça peut venir d’un parent ou d’un étudiant, on fait appel à notre équipe de travailleuses sociales.»
Des discussions ont cours avec les parents afin d’offrir une aide aux élèves qui souffrent de l’éloignement de leurs camarades. Le contact avec les parents est primordial. «Ils sont les alliés des enseignants», conclut Caroline Sodhi.
Le site web du conseil scolaire catholique MonAvenir offre une rubrique liée à la santé mentale et au bien-être destinée aux parents et aux enseignants. Des outils et lectures sur le bien-être sont présentés aux étudiants.