L’Emmerdeur sur les planches du TfT: le caillou dans la chaussure

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Publié 24/04/2012 par Guillaume Garcia

Ralph Milan doit exécuter un contrat. Il doit éliminer un témoin gênant qui s’apprête à balancer des noms à la Justice. Ce tireur d’élite a décidé de louer une chambre dans un hôtel niçois et s’installe à peine près de la fenêtre quand un photographe qui répond au doux nom de François Pignon pose ses bagages dans la chambre adjacente. Les deux personnages ne vont pas tarder à faire connaissance, pour le plus grand malheur du tireur.

Dans un décor aménagé autour de portes et de fenêtres, les deux protagonistes de la pièce de Francis Veber L’Emmerdeur vont jouer au chat et à la souris tout au long du spectacle.

François Pignon est photographe, Ralph Milan tueur à gages et tous deux ont mis les voiles vers Nice dans le cadre d’un procès qui doit avoir lieu au Palais de Justice.

Un homme doit y témoigner et peut-être livrer aux enquêteurs les noms de plusieurs malfaiteurs.

Précis et méticuleux, le tueur en série fait la connaissance malgré lui de François Pignon, un photographe pataud qui vient de se faire quitter par sa femme. Celui-ci essaie de se suicider, mais voit sa tentative échouer, la canalisation de sa salle de bain se rompt sous le poids du bonhomme. Un employé de l’hôtel le sauve et demande au tueur en série de prendre soin de lui en attendant la Police et les secours.

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Gardant un œil sur la fenêtre de laquelle il compte tirer sur le témoin, Ralph Milan (Paul Essiembre) surveille non sans mal un François Pignon campé par le comédien Pierre Simpson.

Entre larmes et chantage, cet emmerdeur de première bouscule les plans du tueur qui se voit administrer un puissant calmant par un docteur (Manuel Verreydt). Ce docteur, le nouveau compagnon de l’ex-femme (Stéphanie Broschart) de Pignon croit que le tueur est Pignon. Chancelant, le tueur s’effondre finalement dans le lit de Pignon et à son tour prend soin de lui. Une toute nouvelle relation naît dans la tête de Pignon, qui caresse amoureusement Ralph.

Entre quiproquos et farces, la Police (Patrick Romango) vient mettre son nez là-dedans, Pignon se montrant un peu trop visible au bord de la fenêtre. Pignon ne sait toujours pas les desseins de son voisin de chambre, mais l’empêche incessamment de faire son travail!

On ne vous dira pas le fin mot de l’histoire, si vous voulez le connaître il faudra aller voir la pièce. Vous ne vous emmerderez pas!

À voir jusqu’au 5 mai prochain au Théâtre Berkeley.

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theatrefrancais.com

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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