Yan Chantrel, candidat socialiste pour l’Amérique du Nord aux élections législatives françaises de juin prochain, était de passage cette semaine à Toronto, où, entre autres, il organisait dans un bar une rencontre citoyenne pour «échanger sur les avancées et les droits pour les Français de l’Étranger».
C’est d’ailleurs un peu comme ça aussi qu’il a moussé sa candidature à l’investiture du PS, en juin dernier, raconte-t-il en entrevue à L’Express.
Se définissant principalement comme «humaniste et progressiste», il avait créé une «plateforme participative» pour permettre aux intéressés de lui soumettre leurs idées sur «les droits, l’éducation, la santé, les visas, l’emploi, la fiscalité» et les autres enjeux des Français de l’Étranger.
Une cinquantaine de personnes d’horizons divers, «pas seulement des membres du Parti socialiste», s’y sont manifestées. Le candidat se proclame d’ailleurs relativement indépendant de son parti, qu’il veut faire évoluer autant que le défendre quand il juge qu’il le mérite.
Ça tombe bien: le PS est au plus bas dans les sondages, culminant avec le désistement du président François Hollande cet automne et la défaite de l’ex-premier ministre Manuel Valls aux «primaires» présidentielles de janvier.