Quand j’ai vu l’annonce d’un livre intitulé Splendeurs et misères de l’aspirant écrivain, j’ai aussitôt commandé un service de presse, curieux de voir si j’allais me reconnaître dans le contenu. L’auteur est Jean-Baptiste Gendarme et le sous-titre de son ouvrage est «conseils à l’usage de ceux qui souhaitent publier un premier roman (et qui pourraient bien y parvenir)».
Il s’agit d’un livre axé exclusivement sur le milieu littéraire français, sans référence à la Belgique ou à la Suisse, encore moins au Canada.
D’après Jean-Baptiste Gendarme, 17 % des Français auraient un manuscrit dans un tiroir. En 2009, un sondage du Figaro littéraire estimait le nombre d’écrivains français à 2,5 millions. Selon Raymond Queneau, «écrire est un besoin féroce, tragique, chez tous les écrivains et souvent davantage chez les mauvais que chez les bons».
Vous avez pioché pendant deux ou trois ans, peut-être davantage, et vous avez soumis votre manuscrit à une demi-douzaine d’éditeurs. Sachez que votre texte doit attirer un éditeur grâce à ses qualités et à votre talent.
«Trop de gens s’imaginent qu’il faut être introduit par un tiers pour être publié. Comme si connaître l’homme qui a vu l’homme qui a vu le grizzly pouvait aider!»