Patricia Highsmith affirme: «je ne peux pas lire de romans, seulement des nouvelles, lorsque je travaille moi-même à un roman». L’auteure a dû y prendre goût puisqu’elle vient de publier trois nouvelles, suivies de trois courts poèmes et d’une brève réflexion. Comme chaque texte porte sur les chats, le petit recueil s’intitule tout simplement Des chats et des hommes.
Enfant, je vivais sur une ferme et nous avions toujours des chats dans nos pattes. Je ne peux pas dire que je les affectionnais beaucoup. Je les trouvais trop indépendants, comparativement à mon chien Sebastian.
Une fois adulte, j’ai adopté un chaton blanc pour quelques mois, surtout pour faire plaisir à un ami. Ce n’était pas commode et je l’ai finalement donné à un collègue de travail qui avait deux petites filles… enchantées du nouveau-venu. Ce fut ma dernière expérience avec la race féline.
Il paraît que les chats et les écrivains font bon ménage. Selon Patricia Highsmith, «les chats offrent aux écrivains quelque chose que les êtres humains ne savent pas offrir: une compagnie qui n’est ni revendicative, ni dérangeante, et qui est aussi apaisante et changeante qu’une mer très calme».
J’avoue n’avoir jamais écrit en compagnie d’un chat, voire d’un chien, d’un poisson ou d’un oiseau. Mais je veux bien croire Patricia Highsmith lorsqu’elle affirme qu’«un écrivain n’est jamais seul avec un chat, tout en l’étant suffisamment pour pouvoir écrire».