Des francophones au Yukon, il y en a depuis longtemps. Émilie Tremblay, la famille Mercier, François Houle et tant d’autres. Mais, en 1982, l’union entre la francophonie et le sol yukonnais a été officialisée par la création de ce qui s’appelait à l’époque l’Association des francophones du Yukon.
Le Centre de la francophonie, le Musée MacBride de Whitehorse ou encore le nom des écoles de langue française de la ville mènent à l’évidence… Les francophones ont élu domicile au Yukon depuis la ruée vers l’or, à la fin du XIXe siècle.
Pourtant, la francophonie n’est devenue «officielle» au Yukon qu’en 1982.
Tout était à bâtir
Dès 1979, un groupe de personnes qui avaient en commun le français comme première langue ont souhaité se regrouper. «Car l’union fait la force», expliquait André Côté, premier président de l’Association des francophones du Yukon, dans une entrevue accordée au journal local L’Aurore boréale en 2013.
Depuis, l’organisme a toujours eu les mêmes objectifs, soit de favoriser les échanges en français et de mettre en place des services et des institutions indispensables à la diffusion de la langue française et de la culture francophone.