Le mouvement végan commence à influencer l’industrie du vêtement. Mais à trop vouloir bien faire, il risque de créer un autre problème: remplacer la fourrure ou le cuir par des alternatives à base de plastique.
Certes, un vêtement de polyester ou d’acrylique signifie qu’aucun animal n’a souffert dans le processus. Mais si le matériau nécessite, à la base, du pétrole, et qu’à la fin de son cycle de vie, il n’est pas biodégradable et disperse des microplastiques dans les océans, on a en quelque sorte déshabillé Pierre pour habiller Paul.
Dans l’état actuel de nos connaissances — la recherche sur l’impact des microfibres est encore très récente —, les produits textiles d’origine animale sont ce qu’on connaît de plus « écologique ».
C’est aussi ce que soutient la Coalition pour des vêtements durables qui, créée dès 2012, tient à jour un classement des textiles en fonction, entre autres, de la quantité d’énergie, d’eau et des différents produits utilisés dans leur production.