à 15h40 HAE, le 15 mars 2013.
TORONTO – Une étude clinique portant sur le traitement du professeur Zamboni contre la sclérose en plaques a révélé que cette intervention médicale ne soulageait pas les symptômes de la maladie — et que, dans certains cas, elle empirait même l’état des patients.
L’étude de l’Université de Buffalo, menée auprès de 30 patients atteints de sclérose en plaques, a conclu que bien que le traitement était sécuritaire et ne provoquait pas de réactions négatives importantes, il n’offrait pas non plus d’amélioration à long terme.
Le traitement implique le déblocage de veines du cou et du torse pour améliorer le flot sanguin. Le chirurgien vasculaire italien Paulo Zamboni a suggéré en 2009 que la sclérose en plaques pouvait être due à une maladie appelée insuffisance veineuse céphalorachidienne (IVC). Il proposait de débloquer ces veines en recourant à l’angioplastie, la même procédure utilisée pour dégager des artères coronariennes, afin de réduire les symptômes de la maladie, voire la guérir complètement.
Depuis, des milliers de Canadiens souffrant de sclérose en plaques ont décidé d’aller subir cette intervention, non médicalement prouvée, dans des cliniques en Pologne, en Bulgarie, en Inde, au Mexique, et dans une moindre mesure aux États-Unis.