Les affrontements particulièrement tendus entre le Canada et les États-Unis sur la glace, en début d’année, rappellent que sport et géopolitique sont historiquement intimement liés.
«Le sport, une affaire d’État(s)?» Fin juin 2012, c’était la question posée à tous les candidats au concours d’entrée d’une prestigieuse école de sciences politiques en France.
Je faisais partie de ces personnes et je me triturais les méninges pour mettre à profit, de la façon la plus pertinente possible, mes connaissances sportives. Dans mes souvenirs, je m’en étais sorti honorablement.
Treize ans plus tard, me revoilà devant ma copie, avec un nouvel exemple pertinent en tête. J’étais devant ma télé pour les deux matchs de hockey entre le Canada et les États-Unis qui se sont déroulés en février à l’occasion de la Confrontation des 4 nations.
Ce mini-tournoi, organisé par la Ligue nationale de hockey (LNH) pour la première fois cette année pour remplacer le Match des étoiles, s’annonçait plutôt anecdotique. C’était sans compter sur la réélection de Donald Trump et sa nouvelle politique commerciale, qui a mis le feu aux poudres.