Alors que le Salon du livre de Toronto a fermé ses portes depuis plus de 10 jours, l’heure est au bilan pour les organisateurs. La satisfaction d’une édition riche en découvertes n’a pas fait oublier le travail à accomplir dans les prochaines années.
L’édition 2006 du Salon avait laissé auprès de tous un sentiment d’inachevé. Cette nouvelle édition aura au moins eu comme incontestable mérite de marquer son renouveau.
Le bilan dressé par les organisateurs fait état de la visite de près de 5 000 amoureux de la lecture pendant trois jours. Les allées du manège militaire Moss Park ont ainsi vu familles, visiteurs solitaires, jeunes élèves francophones ou écrivains renommés déambuler au gré des emplacements et autres conférences organisées.
Un Salon ouvert à tous et qui a également offert de beaux rendez-vous à l’extérieur de ses murs, notamment grâce aux ateliers proposés dans les écoles par des auteurs pour enfants ou au travers de la soirée de la poésie et du conte érotique.
L’absence de l’ex-Premier ministre Jean Chrétien et le chevauchement de certaines manifestations n’auront donc pas réussi à gâcher la fête. Le président du Salon, Valéry Vlad, a, à ce propos, appelé à l’indulgence: «Nous savons que tout n’a pas été parfait et nous nous attendons à des critiques auxquelles nous sommes prêts à répondre. Nous sommes convaincus que les solutions existent, mais que c’est seulement ensemble que nous allons les trouver.»