Le dossier du glyphosate, un herbicide mieux connu sous le nom de Roundup, est complexe et ouvre de multiples portes — en science, en santé, en économie et en politique.
Mais il y a au moins une porte qu’on peut rapidement refermer: on ne peut pas comparer l’impact sur la santé du glyphosate à celui de l’amiante!
Dans son dernier livre Le Roundup face à ses juges (Éditions La Découverte, 2017, réédité au Québec par Écosociété) et dans ses entrevues aux médias, l’auteure et documentariste française Marie-Monique Robin est catégorique: le glyphosate est «un poison» et «un scandale pire que l’amiante».
C’est une comparaison qui a beaucoup circulé en Europe l’an dernier, dans le cadre du débat sur la décision des autorités de décréter — ou non — le glyphosate comme étant cancérigène.
Or, la recherche ne permet pas de faire ce type de comparaison avec l’amiante, et ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé.