L’emploi du point-virgule, ce signe de ponctuation à mi-chemin entre la virgule et le point, n’est pas de tout repos. Et pour cause! Avant la fin du XVe siècle, il jouait le rôle de point d’interrogation, puis de point tout court.
Par la suite, le point-virgule a servi à marquer une pause moins longue que le point, mais plus longue que la virgule. Très populaire au XVIIe siècle, il séparait les différentes parties d’une réflexion, marquant ainsi la finesse de l’esprit.
Cependant, à la fin des années 1700, ce signe était souvent remplacé par les imprimeurs, au grand dam de certains écrivains qui le trouvaient particulièrement utile pour organiser leurs pensées.
De nos jours, en présence du point, du deux-points et de la virgule, ce signe de ponctuation énigmatique semble condamné à disparaître. Si l’on le retrouve encore dans quelques textes littéraires ou techniques, il survit tout particulièrement sous forme d’émoticône ou de tatouage.
Simple ignorance des règles?
Alors, pourquoi bouder le petit point-virgule? Peut-être s’agit-il d’une méconnaissance des règles concernant son emploi? Grosso modo, il n’y en a que deux.