La conférence internationale sur l’obésité chez les enfants, qui a lieu à Toronto cette semaine, nous rappelle une fois de plus que les statistiques en ce domaine sont alarmantes. Les taux d’obésité chez les enfants ont plus que doublé en moins de 30 ans au Canada. En conséquence, la vie des enfants d’aujourd’hui pourrait être plus courte que celle de leurs parents, dont 60% souffrent aussi d’obésité ou d’embonpoint.
L’obésité est un problème complexe pour lequel il n’existe pas de solution miracle. Toutefois, en nous servant de notre imagination pour visualiser notre objectif, nous pouvons nous faire une idée du chemin à parcourir.
Imaginez un monde où les Canadiens s’alimentent en suivant le Guide alimentaire et sont actifs la plupart des jours de la semaine, comme le recommande le Guide d’activité physique. Un monde où les croustilles et les biscuits ne sont que des gâteries occasionnelles plutôt que des collations quotidiennes, où le plaisir n’est pas synonyme de nourriture, et où l’activité physique n’est pas une tâche, mais un moment agréable de la journée.
Alors comment pouvons-nous arriver à ce résultat? Nous devons faire en sorte que «le choix santé devienne le choix facile» et un catalyseur de changement. Il faudrait apporter un changement à nos quartiers et à nos infrastructures, de sorte qu’il soit plus facile et attrayant de marcher ou d’emprunter le transport en commun que d’utiliser l’automobile.
Il faudrait apporter un changement aux prix des aliments, pour que les fruits, les légumes et l’eau en bouteille soient meilleur marché et plus accessibles que les biscuits, les croustilles et les boissons gazeuses.