«Quand on commence à connaître le Japon, on pense qu’on ne sera jamais prêt à écrire dessus» expliquait René de Ceccatty lors de son passage jeudi dernier à la Japan Fondation, rue Bloor. L’écrivain français, qui a traduit de nombreux auteurs japonais en collaboration avec Ryôji Nakamura, s’est pourtant décidé à relever le défi.
René de Ceccatty, auteur d’une trentaine de romans, essais et biographies, a pu partager son expérience de la littérature japonaise lors de la conférence organisée par la Japan Foundation et le Consulat de France à Toronto. Né à Tunis, cet auteur français explique qu’il se sentait étranger dans ce pays, tout comme en France lorsqu’il s’y est installé, mais que le Japon l’a tout de suite fasciné et attiré: «au Japon je me suis tout de suite senti à l’aise, je me sentais comme chez moi».
L’écrivain a pu éclairer l’audience sur certaines particularités de la littérature japonaise, notamment sur le rapport au temps, à l’imaginaire et au rêve. Tombé amoureux du Japon il a appris la langue, découvert petit à petit la culture.
Il y a vécu 18 mois. Ceci peut paraître court pour devenir traducteur, comme l’a soulevé l’un des membres du public, mais René de Ceccatty explique qu’il traduit les œuvres avec l’aide d’un auteur japonais, Ryôji Nakamura, qui l’aide à comprendre de nombreux aspects de cette culture.