Le patinage de vitesse, ce n’est pas qu’aux JO!

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Publié 16/03/2010 par Charlotte Vincent

Le patinage de vitesse connaît son heure de gloire grâce aux Jeux olympiques. Et les nouveaux membres affluent. L’un des rares clubs de Toronto, Toronto Speed Skating Club, a vu sa popularité grimper en flèche avec 200 nouvelles candidatures.

«On a énormément de demandes pour essayer le patinage de vitesse depuis les JO. Les gens trouvent que cela a l’air amusant», confie, surpris, Desmond Preudhomme, président du club de patinage de vitesse Toronto Speed Skating Club.

En effet, le sport est divertissant. Les patineurs concourent les uns contre les autres, se doublent à des allures effrénées. Mais c’est aussi très physique. Les membres du Toronto Speed Skating Club s’entraînent une à trois fois par semaine pendant deux heures. Et chaque patineur participe à une dizaine de compétitions par an.

«Contrairement à ce qu’on peut croire, les joueurs ne ressortent pas fatigués mais excités, pleins d’adrénaline», explique Tama Snoble, en charge de l’organisation du club.

Vitesse et hockey

La qualité première d’un bon patineur de vitesse est, bien sûr, la rapidité. Beaucoup de jeunes découvrent ce sport à travers le hockey.

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«Ma fille jouait au hockey depuis de nombreuses années, elle n’était pas une très bonne hockeyeuse par contre, elle était rapide. C’est comme cela qu’elle a commencé le patinage de vitesse», raconte le président du club, Desmond Preudhomme.

Même parcours pour Conor Wall, 17 ans. Il a commencé le patinage de vitesse il y a trois ans. «Je jouais au hockey depuis que j’avais 5 ans. J’étais rapide, donc je me suis lancé dans le patinage de vitesse en parallèle. Cela me permet d’améliorer ma vitesse et indirectement d’être un meilleur hockeyeur.»

Les membres du Toronto Speed Skating Club pratiquent le patinage de vitesse sur de grandes patinoires de hockey à Scarborough entre Birchmount et Kingston Road et vers Kipling et Lakeshore. Leur vitesse peut atteindre 35 km/h. Des matelas sont donc prévus pour amortir les chutes le long de la glace.

Des espoirs olympiques.

Le Toronto Speed Skating Club compte 60 membres, de 7 à 70 ans. «On peut commencer à tout âge. On propose des sessions accélérées pour apprendre le patinage de vitesse. Notre membre de 70 ans a découvert ce sport cette année. Il n’en avait jamais fait», assure le président.

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Desmond Preudhomme garde surtout un œil sur les jeunes talents qui pourraient devenir des espoirs olympiques pour le club.

«Une de nos membres âgée de 16 ans était très rapide. On a vite vu son potentiel. Elle est partie cette année s’entraîner plus intensivement à Montréal. On compte sur elle pour les prochains Jeux olympiques.»

En effet, le Québec compte la plus grande population de patineurs de vitesse du Canada avec 
7000 sportifs contre 2000 en Ontario (l’Ontario compte seulement une vingtaine de clubs). De nombreux athlètes partent donc s’entraîner là-bas.

Avant de rêver aux prochains JO, le Toronto Speed Skating Club se concentre sur les championnats locaux. Et espère remporter quelques médailles lors du prochain championnat provincial junior.

«Au moins deux ou trois médailles d’or. Mais on ne sait jamais», lance Tama Snoble.

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