Après la lutte au tabagisme, le gouvernement fait maintenant de la lutte contre l’obésité son nouveau cheval de bataille. De 1986 à 2004, la proportion d’obèses au Canada a bondi de 53%, posant un danger accru pour la santé publique. Facteur de risques pour les maladies chroniques, l’obésité est clairement pointée du doigt lorsque vient le temps de trouver un coupable pour expliquer l’épidémie actuelle de diabète de type 2. Aux côtés des campagnes gouvernementales luttant contre la sédentarité et faisant la promotion d’une saine alimentation se glisse maintenant un nouvel outil: la nouvelle édition du Guide alimentaire canadien.
«Cette nouvelle édition du Guide alimentaire présente les renseignements les plus récents et les plus utiles pour manger sainement et vivre en santé», a résumé le ministre canadien de la Santé, Tony Clement.
Concrètement, le guide se veut beaucoup plus précis que la précédente édition publiée en 1992. La quantité et le type d’aliments recommandés sont maintenant établis en fonction de l’âge et du sexe. Le guide intègre de nouveaux aliments qui ont fait apparition dans notre alimentation grâce aux populations immigrantes (boulgour, quinoa, kéfir) et augmente la quantité de fruits et légumes recommandée quotidiennement.
Et la bible de l’alimentation prescrit pour la première fois aux Canadiens de faire de l’activité physique – une alimentation équilibrée sans activité physique ne résultant pas dans un mode de vie sain.
Mais au-delà des principes, comment changer concrètement nos habitudes alimentaires pour les rendre plus saines? Voici quelques trucs pour effectuer tranquillement et sans heurts le virage santé.