Le nouveau cinéma québécois au Royal en fin de semaine

Une colonie, La grande noirceur, Genèse

Partagez
Tweetez
Envoyez

Publié 03/07/2019 par l-express.ca

Chez Game Theory Films, un distributeur torontois, on est tellement impressionné par la qualité du nouveau cinéma québécois qu’on a réservé le cinéma Royal (608 rue College) vendredi 5, samedi 6 et dimanche 7 juillet pour présenter trois des meilleures productions de la dernière année.

Intitulé Quebec on Screen, ce programme comprend le grand gagnant du dernier gala des prix Écrans canadiens: Une colonie, de Geneviève Dulude-de Celles (le 5 à 19h et le 6 à 20h15), La Grande Noirceur, de Maxime Giroux (le 6 et le 7 à 18h), et Genèse, de Philippe Lesage (le 5 à 21h30 et le 7 à 20h15).

Ces trois films, dont les droits sont détenus par FunFilm, de Montréal, «représentent parfaitement le talent et le travail formidables du Québec. Nous tenons à les célébrer avec les cinéphiles torontois.»

Environnements hostiles

Une colonie met en scène une fille de 12 ans (Émilie Bierre) qui commence l’école secondaire, un environnement hostile et inconnu dans lequel elle devra faire sa place.

Publicité

La grande noirceur, quatrième long métrage de fiction de Maxime Giroux, est une «fable fantastique sur la surpuissance de l’Amérique et sur la place du Québec». Elle relate le parcours d’un imitateur de Charlot (Martin Dubreuil) qui se retrouve perdu dans un désert peuplé de personnages aux sombres desseins…

Dans Genèse, le protagoniste (Théodore Pellerin) est un des adolescents les plus fantasques de son collège privé. Avec son humour et son aisance des mots, il est capable de replacer n’importe quel camarade de classe et même d’imiter son professeur. Il est aussi secrètement amoureux de son meilleur ami…

Cinq sur cinq

Le président de Game Theory Films, William Woods, est lui-même producteur de films, avec un oeil sur les oeuvres «qui ont du mérite commercial autant que philosophique». C’est justement ce qui caractérise le nouveau cinéma québécois.

Publicité

Le Québec a dominé le récent gala du cinéma canadien, raflant cinq nominations sur cinq dans la catégorie du meilleur film.

Par ailleurs, sept des dix meilleurs succès commerciaux du cinéma canadien étaient québécois… au Québec. Ce qui signifie que les Canadiens-Anglais boudent autant leurs propres films que les films francophones!

Auteur

Partagez
Tweetez
Envoyez
Publicité

Pour la meilleur expérience sur ce site, veuillez activer Javascript dans votre navigateur