Le multiculturalisme en fête à Charbo

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Publié 03/05/2016 par Jacques Touré (enseignant à Monseigneur-de-Charbonnel)

Le 26 avril, une soirée multiculturelle organisée à l’école secondaire catholique Monseigneur-de-Charbonnel, à Toronto, a rassemblé plusieurs membres de la communauté.

Toronto est une mosaïque culturelle, c’est connu. D’ailleurs cette ville peut se vanter à juste titre d’être l’une des plus cosmopolites du monde.

Cette diversité culturelle se retrouve également (naturellement serait-on tenté de dire) dans les écoles de la ville. C’est le cas de l’école Monseigneur-de-Charbonnel («Charbo») qui est un reflet parfait de cette réalité.

Ayant pris la pleine mesure de la richesse que constitue cette diversité, le comité des parents d’élèves, sous l’impulsion de Lynda Rinkenbach, a décidé d’organiser une grande soirée au cours de laquelle les participants exhiberaient un pan de leur culture. L’édition de cette année était la deuxième. L’entrée était gratuite.

La première partie de la soirée a consisté en une sorte d’exposition structurée autour de sept pavillons représentant chacun une région du monde: le Canada, le Moyen-Orient, l’Europe, l’Afrique, l’Asie et les Antilles.

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Dans une saine et cordiale émulation, chaque pavillon a rivalisé d’ardeur pour séduire le public qui avait répondu massivement à l’invitation. Les mets offerts à chaque pavillon ont régalé plus d’un palais. Un voyage culinaire que beaucoup ne sont prêts d’oublier. Le café turc, servi au pavillon du Moyen-Orient, a suscité un réel engouement.

Après les agapes, le volet festif de la soirée s’est poursuivi sous forme de spectacle. Ce fut l’occasion pour les élèves de cette école de faire montre de leurs immenses talents d’artistes.

Comment oublier la splendeur vocale de Grace El Chami dans son interprétation de Li Beyrouth, un poème qui exalte l’amour de cette ville emblématique du pays des cèdres?

De même, que d’émotions ressenties par la magistrale interprétation de Santa Lucia (une chanson qui accompagne les célébrations de Noël en Suède) par Maria Padilla.

Impossible de passer sous silence l’exécution fantastique de la danse irlandaise par Évangeline Cowie. Cependant, le point culminant du spectacle fut à n’en point douter la danse burundaise.

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Sur scène, des jeunes filles, habillées comme des déesses, impulsées par une musique envoûtante, déclinant des mouvements d’une précision et d’une beauté remarquables.

Ce groupe sera plus tard rejoint par un jeune danseur qui insufflera une dimension nouvelle à la chorégraphie. Un tableau qui aura marqué les esprits, à en juger par la clameur d’appréciation dans la salle.

L’une des missions assignées aux écoles francophones en contexte minoritaire est qu’elles s’ouvrent sur la communauté. Le spectacle «Fêtons ensemble» est un exemple de ce qu’il est possible de faire. Une harmonieuse collaboration entre les membres du personnel, les parents d’élèves et les partenaires institutionnels.

Le ministère de l’Éducation et le Centre francophone ont ainsi apporté une contribution financière. Les parents ont confectionné les mets. Les enseignants ont encadré les élèves.

À ce titre, Mme Bisson, l’enseignante qui a coordonné le spectacle, n’a pas tari d’éloges envers Armen Kaloustian, un élève de 12e année avec qui la collaboration fut sans faille. En témoignent les propos suivants à son endroit à la fin du spectacle: «à vélo, en voiture, à pied, je ferai le tour du monde avec toi».

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Le clou de la soirée fut un tirage au sort au cours duquel de nombreux prix furent offerts.

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