Le mot-phare pour le dire

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Un phare dans la nuit. Photo: Nathalie Prézeau
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Publié 05/01/2023 par Nathalie Prézeau

J’ai remarqué une nouvelle tendance pour lancer la nouvelle année: l’annonce par mes amis, sur leurs médias sociaux, d’un «mot-phare» qui définira l’essence de leur année.

Ça semble remplacer les résolutions du Jour de l’An. Vous savez, celles qui ne manquent jamais de revenir nous hanter dès la troisième semaine de janvier…

Je me demandais ce qu’on disait là-dessus sur Internet et quels en étaient les bénéfices psychologiques. Et suis tout de suite tombée sur un beau site parlant de cette tendance, qu’ils appellent un «mot-phare».

Un phare dans la nuit

Je ne connaissais pas le site www.chaquejourcompte.com. C’est une compagnie qui résonnera définitivement avec les amateurs de «scrapbooking» et de «journaling»! On y offre des options pour créer des agendas personnalisés et des journaux intimes motivants et inspirants.

Le mot-phare est une technique de motivation tellement importante pour eux qu’ils ont créé un dossier Mot-phare! Ils expliquent que notre mot-phare nous incite à avancer à petits pas, à notre propre rythme.

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En leurs mots: «Le mot-phare est un compagnon précieux qui m’amène à m’améliorer, en apprendre plus sur moi, à me mettre au défi et à évoluer au quotidien… Dans le doute face à une décision à prendre, il constitue une référence face à mes questionnements… Comment ma décision peut aller dans le sens du mot que j’ai défini cette année?»

Y’a-t-il d’autres façons de rester intègre avec soi-même?

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Une liste de mots-phares du site Chaque jour compte.

Le mot-phare sert de guide

Nos résolutions (aller au gym trois fois par semaine, boire 8 verres d’eau par jour) ne touchent souvent qu’un aspect de notre vie. Le mot-phare COURAGE a de bonnes chances d’être beaucoup plus motivant pour la personne préoccupée de sa mise en forme.

Ce mot-phare servant de guide, on a de bonnes chances de faire preuve de courage dans les autres aspects de notre vie.

L’excellent dossier offre aussi une liste de mots-clés qui aide à trouver le nôtre. Et dans l’esprit de la mission de la compagnie, ils offrent de nombreuses suggestions d’aide visuelle pour garder notre mot-phare en tête. C’est le B-A BA de la visualisation.

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Parlant de visualisation

Le concept de visualisation est trop «nouvel âge» pour plusieurs. Shakti Gawain m’avait initié il y a 40 ans avec son livre Techniques de visualisation créative. Elle suggérait déjà le «scrapbooking» comme outil, en nous suggérant de se faire une carte de rêve.

Dans son excellent discours devant les finissants de University of the Arts en 2012, l’auteur Neil Gaiman m’a offert une image que je n’ai jamais oubliée, et qui s’apparente grandement au mot-phare.

Il explique comment il a imaginé ce qu’il voulait devenir, comment c’est devenu «sa montagne» et comment ça lui a servi pour rester intègre avec lui-même. «I said no to things if it made me walk away from my mountain.» (Je disais non à des projets s’ils me faisaient m’éloigner de ma montagne.)

Mike Dooley a encore plus simplifié la chose pour moi avec son «Thoughts become things» (les pensées deviennent réalité). Son site comprend des podcasts pour expliquer cette affirmation.

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Une scène de 13 going on 30, avec Jennifer Garner.

Imaginer ce qu’on veut

En revoyant récemment le moment d’épiphanie du personnage de Jennifer Garner dans le film 13 going on 30, j’ai trouvé une autre façon d’expliquer pourquoi je crois en la technique de la visualisation.

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Si on ne fait pas l’effort d’identifier et d’imaginer ce qu’on veut, «we won’t recognize it even if it hits us between the eyes». (On ne le reconnaîtra pas quand la vie nous le présente, même s’il nous saute aux yeux.)

Je trouve profitable de donner à mon cerveau des outils pour reconnaître, même si je n’en suis pas consciente, les bonnes actions à choisir. Ça m’aide à dire oui… et à dire non.

Mon mot-phare cette année est MANIFESTATION.

J’essaie de passer quelques minutes par jour à m’imaginer six mois après la réalisation de mon projet en cours. Puis, je recommence à marcher, pas à pas, vers ma montagne. De toute façon, que pouvons-nous faire d’autre?

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