La ville de Toronto devrait-elle se séparer de l’Ontario pour devenir une 11e province canadienne, avec ses 2,5 millions d’habitants et son budget de 11 milliards $ ?
L’autoroute 407 au Nord pourrait en être la frontière «naturelle». La 401 traverserait la nouvelle province, sans entraves faut-il souhaiter, comme quand la 401 ontarienne devient la 20 au Québec.
Tant qu’à faire, le Nord de l’Ontario, disons à partir du lac Nipissing, pourrait former une 12e province d’un million d’habitants. Son économie et sa démographie sont déjà très différentes de celles du Sud.
De telles discussions sont futiles dans l’immédiat, parce que cette réforme constitutionnelle devrait non seulement obtenir l’accord du gouvernement actuel de l’Ontario, mais devrait idéalement être initiée par celui-ci. Elles sont relancées ces temps-ci par le projet du nouveau gouvernement conservateur de Doug Ford de réduire de 47 à 25 le nombre de conseillers municipaux torontois issus des élections du 22 octobre prochain.
La campagne des élus qui se représentent et des autres candidats en lice s’en trouve bouleversée. Leur circonscription double de superficie et de population, leur nombre d’adversaires aussi!