C’est sur le papier que naissent la plupart des idées qui conduiront par la suite aux chefs-d’œuvre. C’est dans la perspective de célébrer cette intimité et spontanéité associées aux œuvres d’art du papier que la Collection McMichael d’art canadien, à Kleinburg, présente jusqu’au 1er mai une exposition intitulée Sur papier.
«Quand les artistes veulent dessiner quelque chose de rapide, c’est le papier qui est principalement utilisé», explique Sarah Stanners, la commissaire en chef du musée depuis un an. «D’autre part, quand tu t’amuses et que tu veux te souvenir de ce moment intime, tu utilises un bout de papier. Avec du papier, tu peux dessiner n’importe où et rapidement. C’est immédiat.»
Cette exposition est répartie sur deux galeries présentant, les meilleurs peintres canadiens sur papier de la Collection du McMichael et les illustrations de Clarence Gagnon pour le roman Maria Chapdelaine.
«Il n’y a pas forcément de lien évident entre les deux, mais dans les deux cas, la technique du papier est utilisée», précise Mme Stanners.
On découvre ou redécouvre ainsi l’aquarelliste ontarien David Milne, Emily Carr et bien d’autres artistes canadiens – ou exceptionnellement le peintre anglais James Clarke, dont le travail a été largement inspiré par David Milne.